Les manifestations de la Gen Z au Maroc : analyse d’un mouvement social inédit
- Joly Moura

- 3 oct.
- 3 min de lecture

Depuis fin septembre 2025, le Maroc connaît une vague de manifestations inédites, portée principalement par les jeunes de la Gen Z au Maroc. Ces mobilisations, souvent organisées via les réseaux sociaux, traduisent un profond malaise social et une volonté de changement structurel dans le pays. À travers ce mouvement, c’est une génération connectée, ambitieuse mais frustrée, qui fait entendre sa voix face à des problèmes persistants : santé publique en crise, éducation fragilisée, chômage élevé, et inégalités sociales grandissantes.
Origine des manifestations de la Gen Z au Maroc
Un contexte social tendu
Depuis plusieurs années, le Maroc est confronté à une série de défis structurels :
Chômage des jeunes : près d’un tiers des diplômés peinent à trouver un emploi stable.
Inégalités sociales : une fracture marquée entre les grandes villes modernisées et les zones rurales défavorisées.
Dégradation des services publics : hôpitaux surchargés, écoles manquant de moyens, et infrastructures inégalement réparties.
Le déclencheur : la tragédie d’Agadir
Le point de départ du mouvement a été un drame survenu dans un hôpital public d’Agadir, où huit femmes ont trouvé la mort à la suite d’une césarienne mal prise en charge. Cet événement a provoqué une onde de choc nationale, révélant aux yeux de tous l’ampleur de la crise du système de santé marocain.
L’organisation via les réseaux sociaux
Contrairement aux mouvements sociaux traditionnels, cette mobilisation menée par la Gen Z au Maroc ne s’appuie pas sur des partis politiques ou des syndicats. Elle est née et s’organise en grande partie sur :
TikTok et Instagram pour la mobilisation visuelle et virale.
Discord et Telegram pour la coordination discrète.
Twitter (X) pour relayer en temps réel les appels et slogans.
Revendications des manifestants de la Gen Z au Maroc
Les jeunes Marocains engagés dans ce mouvement de la Gen Z au Maroc ne réclament pas seulement des réformes ponctuelles, mais une transformation en profondeur du modèle social et économique. Parmi les principales revendications :
Amélioration de la santé publique
Réforme de l’éducation
Justice sociale et lutte contre la corruption
Rééquilibrage budgétaire
Déroulement des manifestations de la Gen Z au Maroc
Les premières mobilisations de la Gen Z au Maroc ont eu lieu simultanément dans plusieurs grandes villes : Casablanca, Rabat, Marrakech, Agadir, Oujda. Elles ont rapidement rassemblé des milliers de jeunes, scandant des slogans en faveur de la dignité, de l’égalité et d’un meilleur avenir.
Au fil des jours, les rassemblements, d’abord pacifiques, ont vu apparaître des débordements et affrontements avec les forces de l’ordre, entraînant blessés, arrestations et même plusieurs décès.
Réactions du gouvernement face à la Gen Z au Maroc
Le gouvernement a réagi en appelant au dialogue, mais aussi en procédant à des arrestations massives. Plusieurs membres de la Gen Z au Maroc font face à des procès, tandis que des ONG internationales dénoncent un usage excessif de la force.
Analyse sociale et politique de la Gen Z au Maroc
Une jeunesse en rupture
Cette mobilisation illustre une rupture générationnelle profonde :
La Gen Z au Maroc, connectée, informée et ambitieuse, refuse d’être considérée comme une génération sacrifiée.
Elle réclame un contrat social équitable qui lui offre de vraies perspectives d’avenir.
Un défi pour l’État marocain
Les autorités doivent trouver un équilibre entre réformes nécessaires et maintien de l’ordre public. La Gen Z au Maroc incarne un défi majeur pour l’État, car elle représente à la fois la contestation et l’avenir du pays.
Perspectives d’avenir pour la Gen Z au Maroc
Trois scénarios sont possibles : dialogue constructif, durcissement de la répression, ou maintien d’une mobilisation décentralisée de la Gen Z au Maroc.
Conclusion
Les manifestations de la Gen Z au Maroc marquent un tournant historique. Elles révèlent autant les fragilités structurelles du pays que la force d’une jeunesse connectée, prête à s’organiser et à revendiquer sa place dans l’avenir du Maroc.
L’avenir dépendra de la capacité du gouvernement à proposer des solutions concrètes, et de la volonté des jeunes à maintenir un mouvement pacifique et constructif.












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